L’initiative régionale de Transport du sud-est du Manitoba, porté par Éco-Ouest et la municipalité de Piney, continue son développement. Le 8 février, une réunion a eu lieu à la municipalité de La Broquerie.
Plusieurs partenaires ont pris part à cette rencontre : les municipalités de Piney, Taché, Reynolds, De Salaberry, Stuartburn, Ritchot. Des représentants des villages de Sainte-Anne, de Saint-Pierre-Jolys, de la Première Nation de Buffalo Point, de l’organisme Transportation Options Network for Seniors, dela Chambre de commerce de Steinbach, de la ville de Steinbach, de la Chambre de commerce régionale de Piney, de Providence College, du gouvernement provincial et du gouvernement fédéral étaient également présents à cette réunion.
Des données sur le transport
Le projet était à sa phase de collecte de données. À la fin du mois de février, la municipalité de Piney, en charge de récolter les données, avaient reçu près de 1 000 réponses.
Désormais, les données sont en train d’être analysées par la municipalité de Piney. Quelques éléments sont déjà ressortis. « La plupart des résidents considèrent que les besoins en matière de transport sont pour se rendre au travail, pour faire des achats, pour se rendre à des rendez-vous médicaux, ainsi que pour assister à des activités sportives et à d’autres évènements.
« Le plus souvent, les résidents recherchent un moyen de transport pour se rendre à Winnipeg, à Steinbach et à Sainte-Anne et ensuite retourner dans leur communauté. »
Empreinte écologique, accessibilité
Du côté des représentants municipaux, beaucoup s’accordent sur l’importance d’un tel projet. C’est le cas de Joel Lemoine, conseiller municipal pour la municipalité de Ritchot. « La municipalité de Ritchot est toujours prête à réduire son empreinte écologique. Nous avons déjà installé des bornes de recharge pour véhicules électriques.
« Les enquêtes sur le transport en commun mettront certainement en lumière ce que les habitants considèrent comme nos besoins. Nous sommes également disposés à écouter et à participer à l’initiative du mieux que nous pouvons. Nous sommes encouragés de voir que les municipalités rurales sont toutes sur la même longueur d’onde. Le financement et les pratiques partagées ont du sens pour fournir des solutions aux résidants. »
Finalement, le directeur général d’Éco-Ouest, Dany Robidoux se réjouit de l’entrain du projet. « Pour arriver à des solutions raisonnables c’est important de continuer les discussions avec les différents partenaires du projet. Les solutions qui vont sortir de notre exercice de travail seront mieux adaptées si elles viennent des locaux.
« Le projet avance relativement bien. C’est une grande région à couvrir. Alors il faut vraiment qu’on s’assure de répondre le mieux possible aux besoins des différentes populations. »