Il est d’une telle envergure, que l’on pourrait facilement oublier que le Festival du Voyageur est le produit d’un organisme à but non lucratif. Pour assurer son succès, cette grande machine, bien huilée après 54 ans, compte beaucoup sur ses bénévoles.
Encore une fois, la communauté a répondu à l’appel, même si au sein de l’équipe du Festival, on s’est fait une petite frayeur. Marjorie Grainville, responsable de tout ce qui touche au bénévolat, revient sur la mi-janvier : « On a eu un petit peu peur. Avant de passer un appel aux médias, nous n’avions atteint que 40 % de nos objectifs. »
Communauté présente
Le Festival a donc bien failli revoir ses ambitions à la baisse, « mais finalement, la communauté, d’ici et d’ailleurs, a répondu présente. Certains bénévoles viennent même des États-Unis! »
Au moment de l’inscription, le Festival demande aux bons et bonnes samaritain(e)s de s’engager pour un minimum de deux quarts de travail de 4-5 heures, mais « sur les dix jours, certains vont jusqu’à faire dix ou 15 quarts de travail! », souligne la coordonnatrice.
C’est sur la base de deux quarts qu’est calculé le besoin total de petites mains. Cette année, le Festival estime avoir besoin d’« environ 500 personnes au strict minimum », dit Marjorie Grainville.
Tout au long du Festival, les missions qui incombent aux bénévoles sont nombreuses et variées. Bartender ou barmaid, renfort aux caisses, scanneur/se de billets, préposé(e) au parking, et d’autres encore.
« Il y a énormément de rôles à remplir, assure Marjorie Grainville. Cette année, on a même créé de nouveaux postes, comme les ambassadeurs/drices en accessibilité pour aider les personnes à mobilité réduite. »
Écovoyageur
Un autre rôle à noter est celui d’écovoyageur. « On cherche beaucoup de monde dans ce domaine, pour aider au recyclage par exemple », explique la coordinatrice, qui rappelle que « l’objectif de cette année, conscience écologique oblige, est de réduire au maximum l’empreinte carbone du Festival du Voyageur ».
Dan Labrie est l’un des chefs d’équipe des écovoyageurs cette année. Retraité depuis fin 2016 et originaire du Québec, le soixantenaire aide bénévolement au Festival du Voyageur depuis 2010.
« Une chose que tu apprends en vieillissant, c’est qu’il faut planifier sa retraite, mais aussi ses activités. Je suis arrivé ici en 1997 et le Festival, c’est l’évènement majeur de l’hiver. J’ai toujours aimé ça. Puis c’est une équipe assez jeune, alors ça me permet de rester un peu plus jeune moi-même! »
Dan Labrie a d’abord apporté son aide au Festival seulement pendant les heures d’ouverture au grand public, mais aujourd’hui, il appuie aussi le programme scolaire. « Je sens que je fais dorénavant complètement partie de la famille du Festival, et je ne prévois pas arrêter de sitôt », affirme-t-il.
Au nom de toute l’équipe du Festival du Voyageur, Marjorie Grainville tient à « remercier tous et toutes les bénévoles. Les personnes qui ont contribué à rendre possible le Festival cette année, mais aussi ceux et celles qui l’ont rendu possible les années précédentes. On a hâte d’enfin tous se rassembler pour cette belle occasion et de célébrer tous ensemble ».